La nuit blanche grattant des mots, car les maux écorchent
À cette union gracieuse qui à une étoile s’accroche
A ce plaisir qu’on ne tue sans dérouler son testament
A cet amour imaginaire, ce mirage où tu me testes, amant
A l’amant aux amants aux âmes en marge de tout ce grand mouvement
A cet espoir tout seul, mal-aimé, grimpant comme un lierre sur une croix
A ce tuteur fragile, colonne droite sur laquelle rien ne croît.
A ces graines semées, stériles, dans des jardins de poussières
A l’enfant sublime né d’un désir sans racines, hier
A ce mouvement perpétuel et à la fin de l’infini
A nos cris intérieurs que la douleur escorte
A la femme congédiée forçant sa poésie à ta porte.
A ce cadeau infini du ciel célébrant la pluie et les feuilles mortes
À cette union vide cachée dans une promesse solitaire,
A cet amour imaginaire,
A cette carotte et son bâton sur lesquels reposent l’espoir.
A cet espoir tout seul, divin et splendide et qui ne retient rien!
A ce tuteur fragile, colonne inutile pour nos poids incertains
A cette envie d’y croire,
quand la foi quitte dans le miroir
A ces graines semées, stériles!
à mon enfant sublime aussi, né d’un désir sans racines
A mon creux fendu de douleur
Pour enfanter un créateur.
A ces mots trop grands pour des faits trop quotidiens.
A cet eldorado que certaines connaissent sans effort,
Et que certains ignorent
A ce bonheur dont tout le monde parle mais que personne n’honore.
A cette saveur simple jamais totale quand elle n’a pas brûlé
A ce manque permanent toujours tout le temps, à sa principauté
À cette union gracieuse qui à une étoile s’accroche
A ce plaisir qu’on ne tue sans dérouler son testament
A cet amour imaginaire, ce mirage où tu me testes, amant
A l’amant aux amants aux âmes en marge de tout ce grand mouvement
A cet espoir tout seul, mal-aimé, grimpant comme un lierre sur une croix
A ce tuteur fragile, colonne droite sur laquelle rien ne croît.
A ces graines semées, stériles, dans des jardins de poussières
A l’enfant sublime né d’un désir sans racines, hier
A ce mouvement perpétuel et à la fin de l’infini
A nos cris intérieurs que la douleur escorte
A la femme congédiée forçant sa poésie à ta porte.
A ce cadeau infini du ciel célébrant la pluie et les feuilles mortes
À cette union vide cachée dans une promesse solitaire,
A cet amour imaginaire,
A cette carotte et son bâton sur lesquels reposent l’espoir.
A cet espoir tout seul, divin et splendide et qui ne retient rien!
A ce tuteur fragile, colonne inutile pour nos poids incertains
A cette envie d’y croire,
quand la foi quitte dans le miroir
A ces graines semées, stériles!
à mon enfant sublime aussi, né d’un désir sans racines
A mon creux fendu de douleur
Pour enfanter un créateur.
A ces mots trop grands pour des faits trop quotidiens.
A cet eldorado que certaines connaissent sans effort,
Et que certains ignorent
A ce bonheur dont tout le monde parle mais que personne n’honore.
A cette saveur simple jamais totale quand elle n’a pas brûlé
A ce manque permanent toujours tout le temps, à sa principauté
A cette planque où gît l’âme
Et où vibre en silence l’unisson
A cette plante gracile
Connue des solitaires indociles
A mi amore et sa terrible mise à mort
A ce bien trop cher et précieux
A ton regard fuyant dont je saisis le vide en creux
A l’amie soeur que je connais trop bien: tu sais, celle qui s’excuse qui rature
A l’amie qui décrit sa torture
A l’universel parole que la beauté murmure
A la beauté du cri d’adieu:
au cri de jouissance d’hier.
A l’espoir ôté par la révérence des prières
A l’amour. A sa vanité immense.
Aux vautours acharnés
Affamés de nos créances
A vos tours
A mon tour
De défier l’extase du haut de nos tours
A cet Amour au respect que tu lui dois
Au pardon devant l’Eternel le Seul
Qui te pardonneras
A ce piano riche
A ce pianiste fort
Qui dans ma tête ne dort
A cette musique cette niche
Ou se repose le bien dévot
A la nuit qui arrive et que sur vous il y fasse beau
Et où vibre en silence l’unisson
A cette plante gracile
Connue des solitaires indociles
A mi amore et sa terrible mise à mort
A ce bien trop cher et précieux
A ton regard fuyant dont je saisis le vide en creux
A l’amie soeur que je connais trop bien: tu sais, celle qui s’excuse qui rature
A l’amie qui décrit sa torture
A l’universel parole que la beauté murmure
A la beauté du cri d’adieu:
au cri de jouissance d’hier.
A l’espoir ôté par la révérence des prières
A l’amour. A sa vanité immense.
Aux vautours acharnés
Affamés de nos créances
A vos tours
A mon tour
De défier l’extase du haut de nos tours
A cet Amour au respect que tu lui dois
Au pardon devant l’Eternel le Seul
Qui te pardonneras
A ce piano riche
A ce pianiste fort
Qui dans ma tête ne dort
A cette musique cette niche
Ou se repose le bien dévot
A la nuit qui arrive et que sur vous il y fasse beau
Il paraît que le silence est d'or
Sauf que silence ! Ma parole ne dort
En liesse et en souffrance
dans une cage en or
Ma parole réclame de courir
Et libre elle se redresse dehors !
Il paraît qu'il faut un corps sain
Dans un esprit serein
Moi je jette mon corset
Mon coeur sait qu'enserré
Il ne sert a rien
Quand on serre sa ceinture
Parce qu'on est juste radin
On dessèche l'essentiel
A savoir le sens et son miel
C'est à vous que je m'adresse
Tout autant qu'à mon démon
J'admire les taiseux
Je veux la paix comme eux
J'en ai marre de ces noeuds
Qui nuisent à ma paix
Savoir se taire c'est enviable
Pour moi se taire est invivable
Enterre mes maux
Car je parle trop
Que cessent mes conflits
et que cesse ma rage
Si la poésie est un langage
Pourquoi la censure quand par elle passent les messages ?
Où peut on dire ce que l'âme discute
Si même écrire engendre la dispute?
Non je ne sais pas me taire
J'ai honte et je suis en lutte
Et si la raison veut que je me censure
ça finira dans le sang
Comme un fou qu'on emmure
Sauf que silence ! Ma parole ne dort
En liesse et en souffrance
dans une cage en or
Ma parole réclame de courir
Et libre elle se redresse dehors !
Il paraît qu'il faut un corps sain
Dans un esprit serein
Moi je jette mon corset
Mon coeur sait qu'enserré
Il ne sert a rien
Quand on serre sa ceinture
Parce qu'on est juste radin
On dessèche l'essentiel
A savoir le sens et son miel
C'est à vous que je m'adresse
Tout autant qu'à mon démon
J'admire les taiseux
Je veux la paix comme eux
J'en ai marre de ces noeuds
Qui nuisent à ma paix
Savoir se taire c'est enviable
Pour moi se taire est invivable
Enterre mes maux
Car je parle trop
Que cessent mes conflits
et que cesse ma rage
Si la poésie est un langage
Pourquoi la censure quand par elle passent les messages ?
Où peut on dire ce que l'âme discute
Si même écrire engendre la dispute?
Non je ne sais pas me taire
J'ai honte et je suis en lutte
Et si la raison veut que je me censure
ça finira dans le sang
Comme un fou qu'on emmure